« Il s’agissait pour le Chef de l’État de s’informer des planifications de la DPC et les structures mises en place afin de protéger la population à l’approche de la saison cyclonique qui débute ce 1er juin », souligne un communiqué de la présidence.
Le Président a donné des instructions claires à la DPC afin de renforcer les lignes de coordination entre l’institution et ses différents partenaires, poursuit le communiqué.
La directrice de la protection civile, Marie Alta Jean-Baptiste, la coordonatrice du Programme d’Urgence de Gestion des Risques et Désastres (PUGRD), Yolène Suréna, le météorologue Ronald Sémelfort du Centre National de Météorologie (CNM) ainsi que le journaliste Edgar Célestin, du programme d’appui au Système National de Gestion des Risques et Désastres (PASNGRD), ont participé à cette rencontre.
Voulant se démarquer de la tendance qui consiste à limiter les « désastres» aux intempéries, le président Martelly a mis l’accent sur la nécessité de rendre le système plus efficace et plus apte à intervenir dans d’autres cas dont les pandémies et autres risques de pertes considérables en vies humaines.
Durant cette réunion, l’équipe de la Protection civile a présenté au chef de l’Etat le Plan national de gestion des risques et désastres.
Il a été l’occasion pour la présidence et la DPC de s`entretenir sur les mesures préventives à prendre dans l’immédiat et pendant toute la saison cyclonique.
Michel Martelly promet de visiter le Centre d’opération d’urgence, les centres hébergement en cas d’intempéries et s’assurer de la participation citoyenne et une bonne coordination entre les différents partenaires.
« La responsabilité en matière de réponse aux désastres est multisectorielle et requiert l’appui et la collaboration de tous les secteurs de la vie nationale », selon le communiqué du Bureau de la présidence.
Haïti est menacée en 2011 par quelque 17 cyclones et 9 ouragans. La saison cyclonique va du 1er juin au 30 novembre de chaque année.
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