Certains parlementaires comme les sénateurs Wencesclass Lambert et Jocelerme Privert sont pour le partage des responsabilités dans le cadre de la formation du nouveau gouvernement.
Le député Cholzer Chancy, membre du Groupe parlementaire pour le renouveau (GPR), réaffirme sa position favorable au prétendant chef de gouvernement.
L’élu de la circonscription d’Ennery se déclare disposé à ratifier le choix de Daniel-Gérard Rouzier si ses pièces sont conformes aux exigences constitutionnelles.
Cholzer Chancy, et son collègue A. Rodon Bien-Aimé, croient nécessaire de donner la possibilité au Chef de l’Etat de former son gouvernement afin de pouvoir concrétiser ses promesses de campagne.
De toute façon, le député d’Ennery pense que Michel Martelly sera obligé par la suite de composer avec les blocs politiques au Parlement pour faciliter la mise en œuvre de son programme de gouvernement.
C’est aussi la position des députés A. Rodon Bien-Aimé et Ronald Larêche qui se prononcent contre la participation du GPR dans le nouveau gouvernement comme le souhaitent certains sénateurs.
Pour sa part, le troisième sénateur du Sud, Yvon Buissereth, juge anormal que des législateurs décident de faire obstacle à la mise en place d’un gouvernement pour une question de partage de responsabilités.
La position de ses collègues du GPR réclamant des portefeuilles ministériels en échange de leur vote n’engage pas ce bloc politique, selon M. Buissereth.
Les législateurs sont convoqués ce mercredi à l’extraordinaire en vue de plancher sur le dossier de ratification du choix de Daniel-Gérard Rouzier comme nouveau chef du gouvernement haïtien.
Cette session pourrait ne pas avoir lieu en raison du fait qu’aucune entente définitive n’est encore trouvée entre le Parlement et le pouvoir exécutif sur la question de l’Amendement de la Constitution de 1987.
« Il est important de savoir s’il faut se référer au Texte amendé ou à la Constitution de 1987 dans le cadre de la ratification du Premier Ministre désigné », a affirmé le député Saurel Jacinthe, vice-président de l’Assemblée nationale.
Le député de Moron (sud-ouest d’Haïti) indique que les législateurs attendent encore la décision finale du président Michel Martelly avant de lancer la session extraordinaire.
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