« C’est absolument faux », rétorque, Vicenzo Pugliese, porte-parole adjoint de la mission onusienne.
Vincenzo Pugliese informe que des enquêteurs de la mission, accompagnés de plusieurs autorités locales, qui se sont rendus sur place n’ont rien vu.
Cependant le porte-parole adjoint de la MINUSTAH n’était pas en mesure de préciser qui, des autorités locales, étaient présentes.
Contacté par Radio Vision 2000, le maire de Hinche a pris le contre-pied des déclarations du porte-parole de la mission de l’ONU.
André Renard persiste et signe. « Les soldats népalais ont effectivement déversé leurs excréments tout prés des rivières de la commune », a-t-il martelé.
L’édile de Hinche dit avoir reçu plusieurs plaintes à ce sujet. Affirmant avoir été sur les lieux à plusieurs reprises, André Renard rapporte avoir mis le feu à ces matières fécales en vue de protéger la population.
Il n’y a pas longtemps, des rapports d’experts internationaux avaient fait état de l’implication présumée des soldats népalais dans la contamination du fleuve Artibonite à la base de l’épidémie de choléra qui a déjà fait plus de 6000 morts en Haïti.
Mais la MINUSTAH continue de clamer son innocence
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