La conférence donnée mercredi par M. Gousse à l’hôtel Le Plaza « révèle la vraie nature de son profil d’homme politique irrespectueux des citoyens et des institutions nationales », rétorquent ces sénateurs dans une note conjointe parue ce vendredi.
Ils estiment que l’ancien Ministre de la Justice a justifié lui-même la justesse de la décision de la Chambre haute de ne pas reconnaitre en lui, nous citons, « le profil démocratique nécessaire et apte à diriger un gouvernement fondé sur l’Etat de droit, la non-discrimination et le compromis politique ».
Indignés, les tombeurs de Me Gousse notent que celui-ci, dans sa lettre ouverte à ses compatriotes, exprime avec dédain, nous citons, « une volonté de cracher sur les parlementaires », fin de citation.
Alors que Me Gousse a considéré le rejet de son choix comme « une défaite éphémère du droit et définitive de l’honneur du Sénat », le “Groupe des 16″ se félicite d’avoir « sauvé la nation d’un retour en arrière et en force du fascisme ».
« L’arrogance de l’ex-Premier Ministre désigné et son attitude présomptueuse trahissent sa formation académique et ses expériences dans l’enseignement universitaire haïtien », s’offusquent ces parlementaires issus pour la plupart du GPR.
Interprétant le slogan « Gousse Pi Rèd » scandé par l’Ex-Garde des Sceaux comme une tentative de retour au duvaliérisme, ils appellent « la nouvelle droite au pouvoir à créer la détente nécessaire pour discuter des questions sociales fondamentales ».
Concernant le vote de mardi soir, le “Groupe des 16″ soutient que l’analyse du dossier du Premier Ministre désigné ne porte pas sur sa capacité intellectuelle ou professionnelle mais surtout sur des critères hautement politiques. La conformité technique du dossier est donc une condition nécessaire et non suffisante pour être premier ministre, soulignent-ils.
Le Sénateur Kély Bastien du “Groupe des 16″ justifie cette note responsive par la nécessité d’expliquer le sens de leur décision de rejeter le choix de Me Gousse. Il ne s’agit nullement de provoquer une polémique, avertit le parlementaire.
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